Tous les soirs, après le dîner, j’entends le même refrain dans mon salon : « Qui veut une poignée de chips ? » Ce geste anodin cache pourtant une réalité troublante : certains aliments industrielles activent dans notre cerveau les mêmes voies de récompense que la cocaïne. Chaussures prêtes, plongeons dans ce phénomène déroutant.
Un expert britannique tire la sonnette d’alarme
Le Dr Chris van Tulleken, invité au Parlement britannique, n’y va pas par quatre chemins : les aliments ultra-transformés déclenchent une libération massive de dopamine, comparable à celle observée chez les toxicomanes (NHS). Barres chocolatées, biscuits industriels ou plats préparés sont conçus pour offrir le pic de plaisir le plus intense possible. Le Dr Max Pemberton, psychiatre au Service national de santé, confirme : « Nombre de mes patients décrivent une perte de contrôle face à ces produits. » Cette addiction alimentaire ne relève plus du mythe mais d’un mécanisme scientifiquement documenté. À tel point que 20 % des consommateurs admettent une difficulté à s’arrêter, selon le British Nutrition Foundation.
La malbouffe, néfaste physiquement et mentalement ?
Si ces aliments peuvent sembler un réconfort, leurs effets sur la santé mentale inquiètent. Une étude de la Harvard T.H. Chan School of Public Health publiée dans JAMA Psychiatry montre une corrélation entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le risque accru de dépression. Physiquement, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pointe leur rôle dans l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Les enfants, exposés dès le plus jeune âge à ces saveurs hyper-sucrées et hyper-salées, développent des préférences gustatives qui peuvent perdurer à l’âge adulte.
Pour lutter contre ce fléau, plusieurs pays ont déjà instauré un étiquetage frontal renforcé, informant clairement le consommateur sur la présence d’additifs, de sucres et de graisses saturées. Car l’une des clés réside dans l’éducation au goût : redécouvrir le plaisir des aliments bruts, comme un fruit croquant ou une poignée de noix non salées.
En fin de compte, face à ces pièges industriels, c’est l’équilibre alimentaire et la prise de conscience qui permettront de garder la main sur notre santé, plutôt que de se laisser guider par des envies chimériques.
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