7 signes d’intolérance au gluten à reconnaître

silhouette humaine avec intestin et epeautres gluten

Si vous ressentez des troubles digestifs récurrents après vos repas ou une fatigue inexpliquée, vous pourriez souffrir d’intolérance au gluten. Cette condition, qui touche environ 6% de la population mondiale, se manifeste par des symptômes variés souvent négligés. Découvrez les 7 signes principaux qui doivent vous alerter et les démarches à entreprendre pour retrouver votre bien-être.

Les 7 signes principaux d’intolérance au gluten

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L’intolérance au gluten provoque une réaction inflammatoire dans l’intestin grêle qui peut affecter l’ensemble de votre organisme. Voici les 7 signes d’intolérance au gluten les plus caractéristiques :

  1. Ballonnements et douleurs abdominales après les repas : Ces symptômes apparaissent généralement 1 à 3 heures après avoir consommé du pain, des pâtes ou des pâtisseries. L’inflammation des villosités intestinales provoque une distension abdominale et des crampes douloureuses.
  2. Système immunitaire affaibli : Vous attrapez tous les virus qui passent ? Cette vulnérabilité s’explique par l’inflammation chronique qui épuise vos défenses naturelles, provoquant une fatigue persistante et des infections à répétition.
  3. Troubles digestifs variés : Alternance entre diarrhée et constipation, crampes intestinales, sensation de lourdeur. Ces désordres résultent de la perturbation de la flore intestinale et de l’absorption des nutriments.
  4. Problèmes de peau chroniques : Eczéma, dermatite atopique, éruptions cutanées ou psoriasis peuvent être liés à l’inflammation systémique causée par l’intolérance au gluten. Votre peau reflète l’état de votre intestin.
  5. Douleurs articulaires et musculaires : Des raideurs matinales, des douleurs dans les articulations ou une sensation de courbatures sans effort physique particulier caractérisent cette réaction inflammatoire généralisée.
  6. Troubles neurologiques : Maux de tête fréquents, difficultés de concentration, brouillard mental ou sautes d’humeur peuvent résulter de l’inflammation qui affecte la communication entre votre intestin et votre cerveau.
  7. Carences nutritionnelles et perte de poids : La destruction progressive des villosités intestinales empêche une absorption optimale des vitamines B, du fer, du calcium et du zinc, entraînant une perte de poids involontaire malgré une alimentation normale.
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Intolérance au gluten vs maladie cœliaque : comprendre la différence

illustration comparaison intestins maladie coeliaque et intolerance gluten

Il existe une distinction fondamentale entre la maladie cœliaque et la sensibilité au gluten non-cœliaque (SGNC). La maladie cœliaque touche environ 1% de la population et constitue une maladie auto-immune chronique. Elle provoque une destruction complète des villosités intestinales et se diagnostique par la présence d’anticorps spécifiques dans le sang.

La sensibilité au gluten non-cœliaque affecte quant à elle près de 6% de la population mondiale. Bien qu’elle génère des symptômes similaires à ceux de la maladie cœliaque, elle ne s’accompagne ni d’anticorps détectables ni de dommages intestinaux visibles. Cette condition fait encore l’objet de débats scientifiques, certains chercheurs remettant en question son existence en tant qu’entité distincte.

Un point alarmant : 9 personnes sur 10 atteintes de ces conditions ignorent leur état. Cette méconnaissance s’explique par la variabilité des symptômes et leur ressemblance avec d’autres troubles digestifs fonctionnels.

Critère Maladie cœliaque Sensibilité au gluten
Prévalence 1% de la population 6% de la population
Anticorps spécifiques Présents Absents
Dommages intestinaux Destruction des villosités Aucun dommage visible

Que faire si vous reconnaissez ces symptômes

Si vous identifiez plusieurs signes d’intolérance au gluten, voici la démarche progressive que je recommande :

Première étape : l’observation
Tenez un journal alimentaire pendant 15 jours en notant la fréquence et l’intensité de vos symptômes après consommation d’aliments contenant du gluten : pain, pâtes, pizza, pâtisseries, mais aussi conserves, sauces et plats préparés qui en contiennent souvent de manière cachée.

Consultation médicale obligatoire
Ne vous auto-diagnostiquez jamais. Consultez votre médecin traitant ou un gastro-entérologue pour établir un diagnostic différentiel. Celui-ci pourra prescrire des tests sanguins recherchant les anticorps spécifiques de la maladie cœliaque (anti-transglutaminase, anti-endomysium).

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Test d’éviction supervisé
Sous supervision médicale, vous pourrez entreprendre une éviction temporaire du gluten pendant 4 à 6 semaines. Cette période permet d’observer l’amélioration éventuelle de vos symptômes.

Aliments à éviter et alternatives

Les céréales contenant du gluten comprennent le blé, l’orge, le seigle et l’épeautre. Heureusement, de nombreuses alternatives existent :

  • Riz complet, quinoa, sarrasin, millet
  • Légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots
  • Pommes de terre, patates douces
  • Farines alternatives : amande, coco, châtaigne

Retrouvez votre équilibre digestif

Reconnaître les signes d’intolérance au gluten constitue la première étape vers un mieux-être durable. N’ignorez pas ces signaux que vous envoie votre corps : une prise en charge adaptée peut transformer votre qualité de vie. Rappelez-vous qu’un diagnostic médical reste indispensable avant toute modification majeure de votre alimentation. Votre parcours vers une santé optimale mérite cet accompagnement professionnel.

Élise Dufresne

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